L’abbaye cistercienne Notre-Dame des Châtelliers

 

Communes de Chantecorps et Fomperron, Canton de Ménigoute

Département des Deux-Sèvres

 

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Les bâtiments dits « des convers » : hôtellerie, auberge, chapelle et pigeonnier.

Plan

 

Situés hors clôture, sur l’actuelle commune de Chantecorps, divers édifices ont été traditionnellement qualifiés de « bâtiments des convers », « ferme des Châtelliers » ou « Petits Châtelliers ». Les frères convers, chargés de tâches domestiques, pouvaient être chargés de l’accueil des pèlerins, parmi leurs diverses fonctions.

 

De part et d’autre d’un chemin orienté Ouest-Est menant à l’ancienne abbatiale, trois ensembles d’immeubles s’élevaient : au Sud, l’hôtellerie, datable des XIIème, XVème, et XVIIème siècles (rasée en 1989), au Nord le pigeonnier (ou fuye) du XVIIème siècle, rasé vers 1975, et à l’Ouest la ruine actuelle.

 

Cette dernière, au plan en L, se divise en deux : le long du chemin, un beau bâtiment plaqué d’arcades gothiques du XIIIème siècle. Ces arcades correspondent à un édifice détruit peut-être depuis 1568, et qui s’élevait à l’emplacement du chemin. Un système fortifié, avec pont-levis, est cité dans les documents anciens, et le beau contrefort d’angle peut le confirmer. Derrière ce mur à arcades subsiste une ancienne chapelle, dont la voûte est effondrée depuis le XVIème siècle. Perpendiculairement à cette chapelle ruinée est un logis, traditionnellement défini comme « auberge des pèlerins », et dont la porte date du XVIIème siècle. Cet ensemble chapelle / auberge, à l’abandon, a commencé à s’effondrer au printemps 2007 (état stable en mars 2014).

 

Officiellement, l’arrêté ministériel en date du 26 avril 1946 inscrivant le Grand Etang et les parcelles limitrophes sud, au titre de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, doit protéger cet ensemble. La parcelle cadastrale sur laquelle il est construit fait en effet partie du périmètre inscrit, et toute démolition doit être soumise à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France en charge du département des Deux-Sèvres.

 

 

La  chapelle des hôtes, dite « des convers » , les arcades du XIIIème siècle, l’hôtellerie et, en arrière-plan, le pavillon de l’horloge et son campanile du XVIIIème siècle.

 

WANGZ

Cliché Jules Robuchon, 1889, coll. Ph. Michaud

 

 

 

La chapelle des hôtes, dite « des convers », les arcades du XIIIème siècle, l’hôtellerie et, au fond de l’allée, le logis du prieur (XVIIème siècle) dégagé par la coupe des arbres et la destruction du pavillon d’honneur entre 1906 et 1910.

 

Cliché Furbault, entre 1910 et 1928, coll. Ph. Michaud.

 

 

 

Le mur Sud de la chapelle des hôtes dite « des convers », avec ses arcades du XIIIème siècle correspondant à deux salles détruites peut-être dès les guerres de religion, en 1568.

 

Cliché anonyme, vers 1950, coll. Ph. Michaud.

 

 

 

La fuye ou pigeonnier, sans doute du XVIIème siècle (destruction en 1975), et l’abreuvoir.

 

Cliché Jules Robuchon, 1889, coll. Ph. Michaud.

 

 

 

Rare vue aérienne, avec en arrière-plan une partie du Grand Etang, la fuye en ruine (à droite), la chapelle des hôtes dite « des convers » et, au premier plan, l’hôtellerie.

 

Cliché anonyme, vers 1970, coll. Ph. Michaud.

 

 

 

Le mur Sud de la chapelle des hôtes dite « des convers » et ses arcades ; l’angle Sud-Est a été remonté vers 1960. Le mur Sud de l’hôtellerie (XVIIème siècle), avec à droite le porche gothique muré (à l’origine ouvert sur ses quatre côtés, datable du XIIIème siècle) soutenant la « chambre dite de Saint-Bernard » (XVème siècle).

 

Cliché anonyme, vers 1980, coll. Ph. Michaud.

 

 

 

La destruction progressive de l’hôtellerie (XIIIème-XVIIème siècles) en 1989. Façades sud.

 

Cliché et coll. Ph. Michaud, décembre 1989.

 

 

 

Idem.

 

Cliché et coll. Ph. Michaud, février 1990.

 

 

 

Le mur Sud de la chapelle des hôtes dite « des convers » et ses arcades du XIIIème siècle ; début de ruine en 2007 (état stable en mars 2014).

 

Cliché et coll. Ph. Michaud, août 2007.

 

 

 

Cette vue, comparée à celle de 1889 en haut de cette même page, permet de mesurer la dégradation du site depuis près de 120 ans…

 

Cliché et coll. Ph. Michaud, août 2007.

 

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